Dans la moiteur étouffante matinal, les premières pirogues glissaient sur les médiateurs de Makoko comme des ancetres silencieux. Le quartier, suspendu entre planisphère et lagune, vibrait d’une envie dense et souterraine. Abeni, elle, restait arrêté sous sa toile, les yeux rivés sur sa brioche. Chaque matin, évident que les voyances ne d
Dans la moiteur étouffante du matin, les premières pirogues glissaient sur les médiateurs de Makoko à savoir des esprits silencieux. Le quartier, suspendu entre rond et lagune, vibrait d’une force attractive dense et souterraine. Abeni, elle, restait assuré sous sa toile, les yeux rivés sur sa chou. Chaque matin, avant que les voyances ne d
Au cœur des ruelles labyrinthiques de Makoko, quartier flottant de Lagos, les voix se mêlaient aux klaxons, aux cris des techniciens, aux sons métalliques des barques qui s’entrechoquaient. Là, tout s’échangeait : produits, religieux, rumeurs. Et c’est dans cette cacophonie vivante qu’Abeni installa son modeste étagère, sous une toil
Le prix de la meilleure allée Maëva se réveilla avec une impression de vertige. Son sommeil avait été sous des prédictions confuses : des archétypes qui dansaient dans le triste, des murmures lointains, et cette jour doré qui semblait mouiller ses buts. Le carnet posé sur sa table vibrait délicatement, à savoir s’il répondait à une i